L’augmentation de la prévalence des douleurs articulaires
La pandémie a modifié nos habitudes de vie, et plus particulièrement dans le cadre professionnel. L’INSPQ estimait que plus de 50 % des Québécoises et Québécois travaillaient à partir de leur domicile à l’été 2020. Encore à ce jour, le télétravail reste recommandé par les autorités sanitaires et il demeure largement répandu au sein de la population.
Le télétravail, malgré ses avantages considérables, notamment pour la conciliation travail-famille, présente quand même quelques inconvénients. En premier lieu, pensons aux nombreuses personnes qui se sont retrouvées forcées de travailler dans un environnement qui n’était pas prévu pour ça, soit à un poste de travail non ergonomique. On sait que les mauvaises postures, maintenues pendant une période prolongée, peuvent avoir des effets très néfastes sur les articulations en les soumettant à une pression importante. Les régions du cou, des épaules et du bas du dos sont les plus touchées.
Ensuite, le télétravail et la pandémie ont poussé de nombreuses personnes vers un mode de vie plus sédentaire. Les déplacements ont été réduits à un minimum et les options pour être actif physiquement s’en sont trouvées fortement limitées, avec la fermeture des gyms et l’annulation des activités sportives en équipe. Quand on sait que la pratique régulière d’activité physique est notre meilleure arme contre la sédentarité et ses conséquences pour la santé, on comprend bien que la pandémie a eu des effets pervers sur la condition de bon nombre d’entre nous…
Finalement, mentionnons que le vieillissement de la population a aussi un impact sur l’augmentation de la prévalence des douleurs articulaires au sein de la population. L’arthrose et les autres formes d’arthrite touchent effectivement davantage de personnes qui font partie des groupes plus âgés.